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Château de Charron, actuellement maison de retraite et hôtel-restaurant
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Charron

Le château vu depuis le sud-ouest.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

Plan du logis et des tours qui le flanquent, en 1996, par B. du Chazaud et J.-M. Pietri.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

Plan de la tour ronde au sud-ouest du logis (par Jean-Claude Bonnin, 1979).
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière

Le château de Marans en 1630, gravure par Claude Chastillon.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Vendée

Le château de Charron, à droite, sur la carte de la région par Claude Masse en 1701.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Service historique de la Défense

Plan des dépendances du château de Charron, appartenant à Mme de Seuil, vers 1815.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime

Le château sur le plan cadastral de 1820.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime

Vue aérienne depuis le sud-ouest vers 1960.
Beauvarlet Gilles (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière

Vue aérienne depuis le sud-est vers 1960.
Beauvarlet Gilles (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière

Vue aérienne depuis l'est vers 1970.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière

Le château vu depuis le sud-ouest vers 1900.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime

La façade orientale du logis vers 1900.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime

La façade orientale du logis vue depuis l'est en 1961.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière

L'aile est de communs vue depuis l'ouest en 1996, avant reconstruction.
Comte Yannick
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers

La partie sud de la cour vue en direction de l'est en 1996, avant le prolongement sud de l'aile est de communs.
Comte Yannick
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers

La tour ronde sud-ouest vue depuis l'ouest.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

Partie sud de la façade occidentale et la tour ronde sud-ouest, vues depuis le nord-ouest.
Suire Yannis
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La façade occidentale du logis et, à gauche, la tour carrée.
Suire Yannis
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La tour carrée vue depuis le sud-ouest.
Suire Yannis
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La tour carrée vue depuis l'ouest.
Suire Yannis
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Gargouille en forme de canon, à l'angle de la tour carrée.
Suire Yannis
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Baie à encadrement et appuis moulurés sur l'élévation ouest de la tour carrée.
Suire Yannis
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La chapelle vue depuis le sud-ouest.
Suire Yannis
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Le château vu depuis le sud-est.
Suire Yannis
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Le mur sud fermant la cour, vu depuis le sud, percé d'un portail.
Suire Yannis
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Les armoiries au-dessus du portail sud.
Suire Yannis
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Bouche à feu à côté du portail sud.
Suire Yannis
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Le bâtiment ajouté en 1996 au sud de l'aile est de communs, vu depuis le sud-ouest.
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L'ancienne est aile de communs, à l'arrière-plan, prolongée à droite, vers le sud, en 1996.
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La façade orientale du logis vue depuis le sud-est.
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La façade est du logis et la cour vues depuis le nord-est.
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Fenêtres passantes de la façade orientale : première baie à gauche.
Suire Yannis
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Fenêtres passantes de la façade orientale : deuxième baie à gauche, au-dessus de la porte.
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Détail du décor sculpté de la fenêtre passante au-dessus de la porte.
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Fenêtres passantes de la façade orientale : baie centrale.
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Détail du décor sculpté de la fenêtre passante centrale.
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Fenêtres passantes de la façade orientale : deuxième baie à droite.
Suire Yannis
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Fenêtres passantes de la façade orientale : première baie à droite.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

La porte est et son décor sculpté.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

Détail du décor de la porte : clé de linteau ornée d'un écusson, d'une étoile et de la date 1596.
Suire Yannis
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Détail du décor de la porte : chapiteau ionique, corniche, volute.
Suire Yannis
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Détail du décor de la porte : interrompant le fronton brisé, un pot avec fruits, masque et draperie.
Suire Yannis
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Détail du décor de la porte : pot avec fruits, tête de lion et draperie.
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Détail du décor de la porte : pot avec fruits, masque et draperie.
Suire Yannis
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La tour octogonale vue depuis le sud.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

Le côté est de la tour carrée et la tour octogonale vus depuis le nord.
Suire Yannis
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Une des volées droites de l'escalier à l'intérieur du logis.
Suire Yannis
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Le mur noyau de l'escalier, avec son décor de pilastres ioniques.
Suire Yannis
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Maçonnerie (ancienne descente de cave ?) au soubassement de la cage d'escalier.
Suire Yannis
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Passage et porte murée sous l'escalier droit à l'intérieur du logis, en 2002.
Comte Yannick
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers

Cheminée de la fin du 16e siècle ou du 17e siècle dans la pièce au rez-de-chaussée à l'extrémité sud du logis.
Suire Yannis
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Salle au sud du premier étage du logis, vue depuis le nord-est en 2002, avec cheminée du début du 18e siècle.
Comte Yannick
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Cheminée de la fin du 16e siècle ou du 17e siècle au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.
Suire Yannis
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Poutres dans la pièce au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.
Suire Yannis
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Niche voûtée en cul-de-four au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.
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Fruits sculptés sur la voûte en cul-de-four de la niche.
Suire Yannis
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La chapelle et l'aile ouest de communs vues depuis l'est.
Suire Yannis
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La chapelle, la tour carrée et le logis vus depuis le nord.
Suire Yannis
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La chapelle vue depuis l'est.
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Les cloches de la chapelle.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

Vue intérieure de la chapelle en direction du nord.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

Le choeur de la chapelle.
Suire Yannis
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Confessionnal à l'intérieur de la chapelle.
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Une des verrières de la chapelle, mur ouest.
Suire Yannis
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Signature de Maurice Bordereau, maître-verrier à Angers, en 1936, au bas d'une des verrières de la chapelle.
Suire Yannis
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Le tabernacle de la chapelle.
Suire Yannis
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L'aile nord de communs vue depuis le sud avec, à gauche, l'ancien passage couvert par où on entrait dans le château.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques

L'aile nord de communs, vue depuis le nord, avec l'ancienne entrée du château.
Suire Yannis
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Elévation nord-ouest de l'aile nord de communs.
Suire Yannis
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Baies en plein cintre sur l'élévation nord-est de l'aile nord de communs.
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L'angle nord-ouest des communs vu depuis le nord-ouest.
Suire Yannis
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Titre : Château de Charron, actuellement maison de retraite et hôtel-restaurant
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Période : Moyen Age, 4e quart 16e siècle, 18e siècle , 4e quart 20e siècle
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Localisation : Charente-Maritime , Charron , rue du Château
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2018
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Auteur du dossier : Suire Yannis
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Historique
Le siège d'une seigneurie depuis le Moyen Age
Le château constituait jusqu'à la Révolution le siège de la seigneurie de Charron. Une première fortification aurait été édifiée vers 1150 sur ordre du roi d'Angleterre (puis reconstruite, semble-t-il, à la fin du 14e siècle, sur ordre d'Edouard III ; la tour ronde pourrait remonter à cette époque). Elle joue un rôle stratégique à l'embouchure de la Sèvre Niortaise. En 1190 et 1199, mention est faite d'un certain Pierre Bertin, prévôt de Benon puis sénéchal du Poitou, auquel Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre, concède des biens. Il laisse son nom au domaine de la Bertinière. Au début du 14e siècle, Regnault de Pressigny, seigneur de Marans, est le premier à prendre le titre de seigneur de la Bertinière. En 1363, Godemar de Linières, fils de Marguerite de Pressigny, en rend aveu parmi les biens dépendant de sa seigneurie de Marans (acte renouvelé en 1369 par Louis de Thouars, alors seigneur de Marans). En 1364, la Bertinière est attribuée par partage à sa fille, Florie, épouse de Jehan Le Maingre, dit Boucicault, maréchal de France, tandis que son fils, Godemar hérite de Marans. La seigneurie de Charron est dès lors séparée de celle de Marans.
En 1456, cette seigneurie et son château (mentionné explicitement pour la première fois en 1469) sont acquis par Charles d'Anjou, comte du Maine, par échange avec Jehan et Louis Le Maingre. Le fils naturel du comte du Maine, Jean, en hérite, puis sa veuve Françoise de Blanquefort, qui passe la seigneurie et le château en 1510 à son frère, François de Blanchefort. Celui-ci le revend vers 1537 à Claude Geoffroy, seigneur de Dompierre. En 1552, sa fille et unique héritière, Françoise Geoffroy apporte le château et la seigneurie à son époux, François de Pons, baron de Mirambeau. La tour polygonale qui flanque le logis pourrait avoir été construite durant cette première moitié du 16e siècle, voire au 15e siècle. Pris et repris pendant les guerres de Religion, le château en sort ruiné. Des combats s'y déroulent en 1572 et, en 1574, il est tour à tour démantelé, rétabli et de nouveau incendié par les différentes troupes. La Popelinière en décrit les murailles "fort abattues, les flancs ôtés, le fossé presque comblé et le logis sans aucune commodité pour y habiter". Henri IV s'en empare en juin 1588, lors de son offensive victorieuse sur Marans.
Le 14 août 1591, Charles Poussard, seigneur de Gript, et Esther de Pons vendent le château à Vincent Bouhier, seigneur de Beaumarchais, trésorier général des guerres, pour 14.700 écus. La fille de Vincent Bouhier, Lucrèce épousera Nicolas de L'Hospital, marquis de Vitry, maréchal de France, mentionné comme seigneur de Charron en 1636. Le 9 mars 1666, René de L'Hospital cèdera par échange la seigneurie et le château à Pierre Chertemps, seigneur de Seuil et de Réaux, président au siège présidial de Marennes.
Un château reconstruit à la fin du 16e siècle
Entre temps, aussitôt après avoir acquis le château, Vincent Bouhier, fils d'un simple marchand des Sables-d'Olonne mais ayant accumulé une importante fortune grâce à ses fonctions, entreprend de reconstruire en grande partie le logis, dont la façade orientale porte la date 1596, au-dessus de la porte. Par la même occasion sans doute, la tour quadrangulaire (ancien donjon ?) et la tour ronde, qui encadrent le logis, tout en étant conservées, sont mises au goût du jour : en même temps qu'un arasement (tour ronde) ou, au contraire, qu'une surélévation (tour carrée), elles sont percées de larges ouvertures, parachevant la transformation de l'ancienne forteresse en demeure d'agrément.
Le château est le sujet d'une gravure réalisée par Claude Chastillon en 1630, soit peu de temps après la reconstruction du logis. Le château y est vu depuis l'ouest. Le logis présente encore des caractéristiques médiévales, antérieures à sa reconstruction et qu'il a en partie conservées de nos jours : la tour ronde au sud-ouest, la tour carrée au nord, une autre, plus petite, au sud-est de la grande cour, le tout surplombant des douves en eau. On reconnaît aussi la tour polygonale adossée à l'arrière de la grosse tour carrée. Le corps de logis semble avoir été arasé : les ouvertures du niveau supérieur paraissent tronquées. Les communs au nord de la grande cour n'existent pas encore : à cet endroit, la gravure place un système défensif constitué de murs crénelés, avec deux échauguettes d'angles. Tout autour du château s'étend un parc quadrillé d'allées et délimité par un clos de murs. A gauche de la gravure, au nord-ouest du château, une petite tour ronde interrompt ce clos de murs. Du même côté, dans le parc, la gravure place un pigeonnier rond.
Le logis, avec sa tour ronde au sud-ouest, et l'aile est des communs figurent sur la carte de la région par Claude Masse en 1701, mais ni l'aile nord des communs, ni la ferme qui ont donc été ajoutés au 18e siècle. La carte indique la présence de deux jardins clos de murs, l'un à l'est des communs, l'autre, quadrillé d'allées, à l'ouest du logis et à l'emplacement de la ferme. L'accès au château s'effectue non pas par l'ouest, comme aujourd'hui, mais depuis Bourg-Chapon, par le chemin arboré venant du nord qui existe encore en grande partie de nos jours. Dans le mémoire qui accompagne la carte, Claude Masse évoque le "donjon" (la tour carrée ?) et la grosse tour ronde "où il y a eu du canon".
L'accès par le nord figure encore sur le plan cadastral de 1820, avec l'ancien logis seigneurial, au sud-ouest ; des communs au nord et à l'est d'une grande cour fermée à l'ouest par le logis ; enfin, l'ancienne ferme seigneuriale située au nord-ouest de l'ensemble. Un bois a remplacé le jardin ouest ; le jardin à l'est, devenu une terre labourée, est appelé "vieux jardin". Un autre jardin appelé "jardin neuf" se situe désormais au nord-est des communs. A l'entrée de la ferme se trouve une "embargeure" ou "embarjure", terme régional désignant un emplacement destiné aux meules et barges de foin.
Durant tout le 18e siècle, la famille Chertemps de Seuil exploite le château et ses dépendances en en confiant la gestion à des régisseurs. En 1718, un bail de la seigneurie est ainsi passé avec François Gillois, par ailleurs déjà fermier de la seigneurie de Champagné-les-Marais et de la Commanderie de Puyravault. A la Révolution, Pierre-Charles Chertemps de Seuil, seigneur de Charron, émigre à Saint-Domingue où il décède. Le 7 mai 1792, inventaire est dressé des meubles laissés en son château de Charron et saisis comme bien national, en présence de Pierre Ardouin, régisseur du domaine. Le logis comprend alors deux appartements au rez-de-chaussée, donnant sur la cour, un troisième en prolongement, trois chambre à l’étage donnant sur la cour, une autre ouvrant à l’ouest sur le bois, deux autres appartements au-dessus de l’ancienne cuisine et donnant sur la cour, un grenier, une tourette, une cuisine, un appartement bas donnant à l’ouest sur le bois et servant de bibliothèque, un autre appartement occupé par Ardouin et appelé le pavillon, une chambre au-dessus, une cave. La ferme du château, tenue par Louis Foucaud, comprend de nombreux bestiaux et un treuil ou chai avec de nombreuses barriques. Le tout est vendu aux enchères le 24 août 1793.
Du château à l'établissement religieux
Après la chute de l'Empire, la veuve de PIerre-Charles Chertemps de Seuil, Adelaïde de Gallet de Mondragon, parvient à se faire restituer ses biens immobiliers au profit de leurs trois filles : Céline, comtesse de Seuil, Alexandrine, dame blanche à La Rochelle, et Albertine, épouse du marquis d'Aumont. En 1826, Céline de Seuil est autorisée par l'évêque de La Rochelle à rétablir l'ancienne chapelle du château, considérant "qu'on y a fait des réparations et décorations nécessaires pour la rendre propre et décente".
Amie de Jeanne-Elisabeth Bichier des Ages, qui a fondé la congrégation des Filles de la Croix, Céline Chertemps de Seuil la convainc d'envoyer deux de ses religieuses à Charron dès 1824. Charron n'est pas un lieu inconnu pour la fondatrice de la congrégation : son grand-oncle, dom Vincent Bichier, bénédictin de l'abbaye de Fontgombault, fut administrateur du prieuré Saint-Hilaire-du-Bois de Charron de 1711 à 1746. En 1824, les Filles de la Croix s'installent dans la maison dite "la Bobine", juste en face de l'église, mais le local s'avère vite trop exigu. Par un acte de donation du 20 août 1836, entériné par ordonnance royale du 23 décembre 1837, Céline et Alexandrine Chertemps de Seuil lèguent le château de leurs aïeux à la congrégation, à la condition d'y ouvrir un établissement pour le soin des malades pauvres et pour l'éducation des jeunes filles de la commune. Il existe déjà une chapelle qui sera agrandie grâce à un don complémentaire de 5000 francs d'Alexandrine Chertemps de Seuil. Ce don permettra aussi de réparer le château et de transformer une écurie en salle d'étude.
Dès lors, les Filles de la Croix développent leurs actions caritatives et éducatives dans l'ancien château de Charron qu'elles réaménagent en conséquence. La nouvelle chapelle est bénite en 1847. En 1890, les religieuses ouvrent un pensionnat mais doivent cesser leurs activités d'éducation en 1904 après l'interdiction de l'enseignement congréganiste. Le château est occupé par les troupes allemandes à partir de novembre 1944, obligeant les religieuses à évacuer les lieux et à se réfugier à Fontenay-le-Comte. Alors fortement dégradé, puis réparé, le site est aménagé en maison de retraite à partir de 1956. C'est peut-être à cette époque que disparaît une petite tour quadrangulaire qui marquait le côté droit du mur de clôture sud. En 1963, la chapelle est restaurée et bénite. Son ornementation actuelle remonte en grande partie à cette époque.
L'intérieur du logis subit d'importants remaniements à partir de 1982 ; ne sont conservées que la cage d'escalier et des cheminées de la fin du 16e siècle et 17e siècle, des boiseries du 18e ou 19e siècle. Toujours propriété de la congrégation des Filles de la Croix, malgré le départ des dernières religieuses en 1990, l'établissement est géré depuis cette date, par bail emphytéotique, par l'Association de gestion de foyers pour personnes âgées. En 1996, l'ancienne aile est de communs est reconstruite et prolongée vers le sud, permettant à l'établissement, devenu EPHAD en avril 1998, de doubler sa capacité d'accueil. On conserve le principe d'un pavillon central à deux étages, succédant à l'ancien pavillon du 17e siècle qui terminait l'aile est des communs. Les résidents de la maison de retraite quittent l'ancien logis du château qui reçoit alors une maison familiale de vacances et centre de vacances Cap France en 2002, puis un foyer de vie pour personnes en situation de handicap de 2008 à 2015, et enfin un hôtel-restaurant à partir de 2016.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : Moyen Age, 4e quart 16e siècle, 18e siècle Secondaire : 4e quart 20e siècle |
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Dates |
1596, porte la date |
Description
Le château se situe au nord-est du bourg de Charron et au sud-est de Bourg-Chapon. Son accès principal se situe désormais à l'ouest, le long du mur de clôture qui entoure la vaste parcelle de terre le précédant à l'ouest. L'ancien chemin d'accès, au nord, demeure, ne débouchant plus que sur l'ancienne ferme.
Le logis et les communs s'étirent sur les trois côtés d'une ancienne grande cour ou jardin. Le côté sud de cette cour est fermé par un haut mur de clôture, percé d'un portail et d'une bouche à canon. Cette ancienne courtine devait être surmontée d'un chemin de ronde ; elle a gardé une importante épaisseur dans sa partie ouest. Le portail, en plein cintre, est surmonté d'armoiries (16e-17e siècle ? Celles de la famille Bouhier qui a reconstruit le logis à la fin du 16e siècle ?) : sous un heaume, deux griffons tiennent dans leurs serres un faux cuir découpé entourant un écu ovale muet. Le logis s'élève au sud-ouest de la cour. Son corps principal, long de 38 mètres et large de 9 environ, est flanqué d'une grosse tour ronde au sud-ouest (14e siècle ?), d'une grosse tour quadrangulaire au nord et d'une petite tour octogonale au nord-est, contenant un escalier en vis (première moitié du 16e siècle ?).
La façade orientale du corps principal est structurée par cinq principales travées d'ouvertures, entre lesquelles s'intercalent quatre autres travées plus petites, formées d'ouvertures rectangulaires ou en plein cintre. Les cinq travées principales, quoique différentes, sont constituées chacune de larges ouvertures au rez-de-chaussée et à l'étage, et, au dernier niveau, de fenêtres passantes (jumelées pour trois des cinq travées). Les pleins de travées sont appareillés et les appuis des baies sont moulurés. Au sommet, les fenêtres passantes, en arc en plein cintre, sont couronnées de frontons au décor sculpté abondant : volutes, feuilles d'acanthes, fruits, fleurs, acrotères, masques et figures humaines ou fantastiques.
La seconde travée principale comprend une fenêtre passante géminée, une autre baie géminée à l'étage, et la porte, elle aussi abondamment décorée. Il s'agit d'une porte en plein cintre, avec claveaux réguliers et agrafe. Cette agrafe est marquée d'un écusson à volutes, orné d'une étoile à six branches au centre de laquelle prend place une tête humaine, aux chevaux ondulés tirés en deux chignons latéraux. L'année de reconstruction du logis, 1596, est inscrite deux fois sur cette agrafe : au-dessus de l'étoile et dans quatre de ses branches. La porte est encadrée par deux colonnes à hautes bases, à fûts cannelés aux deux tiers et à chapiteaux ioniques, soutenant un entablement de style toscan. Celui-ci est encadré par deux enroulements au creux desquels prend naissance une tige végétale. Au-dessus encore, un fronton triangulaire brisé supporte trois pots desquels sortent des fruits et sur lesquels apparaissent des figures animales ou fantastiques tenant par la bouche des draperies.
La façade occidentale du corps principal du logis est plus sobre. Il s'agit de l'ancien mur de courtine ouest du château. Cette façade est majoritairement percée de larges ouvertures aux appuis saillants et moulurés, à l'exception du dernier niveau, éclairé par de petites baies en plein cintre. D'autres baies en plein cintre, dont deux jumelées, forment une travée sur le côté droit de la façade. Au sommet, sous la corniche, de petites baies en plein cintre éclairent l'ancien chemin de ronde qui se poursuit sur le mur pignon sud et devait se prolonger sur le mur sud de la cour.
Malgré d'importants remaniements à la fin du 20e siècle, l'intérieur du logis présente encore des éléments remontant probablement à la reconstruction du logis, à la fin du 16e siècle. Derrière la porte d'entrée décrite plus haut, s'élève un escalier rampe-sur-rampe et à mur noyau. Il comprend deux volées droites et un repos formant retour à droite. Bien que remanié (marches en béton), cet escalier a conservé son décor de pilastres à chapiteaux ioniques. Les cloisonnements récents masquent la division des volumes intérieurs par de gros murs de refends transversaux. Chaque étage devait être divisé en quatre pièces, une centrale longue de 11 mètres, et trois latérales de 4,5 à 6,5 mètres sur 6. On relève aussi une cheminée du 17e siècle, au rez-de-chaussée, contre le mur pignon sud, ainsi que quelques boiseries du 18e siècle dans le grand salon au milieu du rez-de-chaussée.
La tour ronde, de 11 mètres de diamètre, a des murs épais de 1 à 3 mètres. Son dernier niveau a été arasé. Elle comprend, au rez-de-chaussée comme au premier étage, une salle carrée de 5 mètres de côté. Celle du rez-de-chaussée comprend une cheminée du 17e siècle. Ces deux salles sont chacune éclairées à l'ouest et à l'est par une fenêtre dans l'embrasement de laquelle sont aménagées deux niches avec un décor sculpté sur la voûte en cul-de-four (tête, fruits...), décor identique à celui de la façade orientale du logis. On observe aussi des cheminées du 17e siècle. A côté de cette salle, au nord, se trouve une petite salle de défense ou chambre de garde, de 4 mètres sur 1,5, avec de petites meurtrières ou canonnières.
La tour quadrangulaire qui prolonge le logis au nord mesure en plan 9 mètres sur 8, pour une hauteur d'environ 12 mètres. Elle est désormais couverte d'un toit à longs pans qui a remplacé une ancienne terrasse à crénelage dont on devine encore quelques archères sur le mur pignon nord qui a été surélevé. La tour est marquée aux angles par trois gargouilles en forme de fûts de canons. La tour quadrangulaire est prolongée au nord par une chapelle dont les murs gouttereaux sont percés de baies en arc brisé et dont le mur pignon nord est couronnée d'un campanile dans lequel se trouvent deux cloches (sans inscriptions). La chapelle, à un seul vaisseau couvert d'un lambris, abrite du mobilier religieux des années 1930-1960, notamment un confessionnal et des verrières à motifs géométriques, signées par Maurice Bordereau, d'Angers, en 1936.
Au-delà de la chapelle, vers le nord, commencent les anciens communs, devenus habitables et qui contournent la partie nord de la cour (ancienne basse cour) au nord et à l'est. Au milieu de l'aile nord se trouve l'ancien passage couvert par lequel s'effectuait l'accès principal du château. La façade nord de l'aile nord présente plusieurs ouvertures en arc en plein cintre, certaines murées.
L'ancienne ferme qui se trouve au nord-ouest du château, est constituée d'un logis à un étage, sur le côté nord d'une cour, encadrée par des dépendances (grange, étable...). D'autres dépendances (hangar, toits...) prennent place au sud de la cour. La façade du logis présente quatre travées d'ouvertures, avec un linteau en arc segmentaire pour plusieurs de ces ouvertures.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
|
Étages |
sous-sol, 1 étage carré, étage en surcroît |
Couvertures |
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Décors/Technique |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA17047408 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques |
Citer ce contenu |
Château de Charron, actuellement maison de retraite et hôtel-restaurant, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/08a9cb91-27b8-4af7-b372-fabeffd44e32 |
Titre courant |
Château de Charron, actuellement maison de retraite et hôtel-restaurant |
---|---|
Dénomination |
château château fort |
Parties constituantes non étudiées |
cour jardin communs chapelle ferme |
Statut |
|
---|
Documents d'archives
1456, 30 novembre : accord entre Charles d'Anjou, comte du Maine, et Jehan et Louis Le Meingre auxquels il cède l'Ile Savary, en Touraine, en échange de la Betinière et île de Charron.
Lieu de conservation : Archives nationales, Paris
Côte : P 1341, n° 537
ISBD/Commentaire :
1456, 30 novembre : accord entre Charles d'Anjou, comte du Maine, et Jehan et Louis Le Meingre auxquels il cède l'Ile Savary, en Touraine, en échange de la Betinière et île de Charron.
1363, 18 février : aveu et dénombrement par Godemar de Linières, chevalier, seigneur de Marans, pour les biens et dépendances du chastel et chastellenie de Marans.
Lieu de conservation : Archives nationales, Paris
Côte : P 584, fol. 45-46
ISBD/Commentaire :
1363, 18 février : aveu et dénombrement par Godemar de Linières, chevalier, seigneur de Marans, pour les biens et dépendances du chastel et chastellenie de Marans.
1369, 2 avril : aveu rendu par Louis, vicomte de Thouars, seigneur de Marans, pour les biens dépendant de sa seigneurie, dont la Bertinière à Charron.
Lieu de conservation : Archives nationales, Paris
Côte : P 584, fol. 72
ISBD/Commentaire :
1369, 2 avril : aveu rendu par Louis, vicomte de Thouars, seigneur de Marans, pour les biens dépendant de sa seigneurie, dont la Bertinière à Charron.
1730, 26 septembre : arrêt du Conseil d'Etat du roi qui maintient Pierre Chertemps de Seuil, seigneur de Charron, dans un droit de bac au passage du Braud sur la rivière de Sèvre, mentionnant différents titres relatifs à la seigneurie de Charron depuis le 14e siècle (en ligne sur Gallica.fr).
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris
Côte : F-21242 (108)
ISBD/Commentaire :
1730, 26 septembre : arrêt du Conseil d'Etat du roi qui maintient Pierre Chertemps de Seuil, seigneur de Charron, dans un droit de bac au passage du Braud sur la rivière de Sèvre, mentionnant différents titres relatifs à la seigneurie de Charron depuis le 14e siècle (en ligne sur Gallica.fr).
1702 : Mémoire sur la carte des environs de Marans qui enferme le pays du troisième carré de la carte généralle de partie du Bas Poitou, d’Aulnis et Saintonge, par Claude Masse.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes
Côte : 1VD 60, pièce 16
ISBD/Commentaire :
1702 : Mémoire sur la carte des environs de Marans qui enferme le pays du troisième carré de la carte généralle de partie du Bas Poitou, d’Aulnis et Saintonge, par Claude Masse.
1673-1821 : baillettes et déclarations de la seigneurie de Charron.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 1 J 166
ISBD/Commentaire :
1673-1821 : baillettes et déclarations de la seigneurie de Charron.
1824-1941 : état de section, matrices et registres des augmentations et diminutions cadastrales de Charron.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 3 P 891 à 895
ISBD/Commentaire :
1824-1941 : état de section, matrices et registres des augmentations et diminutions cadastrales de Charron.
1792-1793 : saisie et vente comme bien national du mobilier du château de Charron.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : Q 195 bis
ISBD/Commentaire :
1792-1793 : saisie et vente comme bien national du mobilier du château de Charron.
1831-1873 : établissement de la congrégation des Filles de la Croix à Charron.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 75 V 1
ISBD/Commentaire :
1831-1873 : établissement de la congrégation des Filles de la Croix à Charron.
1591, 14 août : copie de l'acte de vente de la seigneurie et du château de Charron par Charles Poussard et Esther de Pons à Vincent Bouhier, sieur de Beaumarchais.
Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle
Côte : Ms 2520, fond Millot.
ISBD/Commentaire :
1591, 14 août : copie de l'acte de vente de la seigneurie et du château de Charron par Charles Poussard et Esther de Pons à Vincent Bouhier, sieur de Beaumarchais.
Dossier documentaire de protection.
Lieu de conservation : Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine, Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
ISBD/Commentaire :
Dossier documentaire de protection.
Documents figurés
1701 : Carte contenant une partie du Bas Poitou et de l'Aunis où se trouve Marans et l'embouchure de la Seyvre Niortaise, par Claude Masse.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes
Côte : J10C 1293, pièce 7
ISBD/Commentaire :
1701 : Carte contenant une partie du Bas Poitou et de l'Aunis où se trouve Marans et l'embouchure de la Seyvre Niortaise, par Claude Masse.
Vers 1630 : Claude Chastillon, Gravure de la Maison Plate de Charron.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Vendée, La Roche-sur-Yon
Côte : 1 Fi 446-30
ISBD/Commentaire :
Vers 1630 : Claude Chastillon, Gravure de la Maison Plate de Charron.
1820 : plan cadastral de Charron.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : 3 P 5045
ISBD/Commentaire :
1820 : plan cadastral de Charron.
1907-1914 : album de photographies, gravures et cartes postales relatives à la Charente-Maritime.
Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle
Côte : Ms 2376
ISBD/Commentaire :
1907-1914 : album de photographies, gravures et cartes postales relatives à la Charente-Maritime.
Bibliographie
Bascher, dom Jacques de, Le Prieuré Saint-Hilaire-du-Bois, commune de Charron, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, t. VII, 1981, p. 35-73.
Mention : p. 54
ISBD/Commentaire :
Bascher, dom Jacques de, Le Prieuré Saint-Hilaire-du-Bois, commune de Charron, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, t. VII, 1981, p. 35-73.
Bonnin, Jean-Claude. Le château et les seigneurs de Charron, La Rochelle, 1979, 21 p.
ISBD/Commentaire :
Bonnin, Jean-Claude. Le château et les seigneurs de Charron, La Rochelle, 1979, 21 p.
Chasseboeuf, Frédéric, Châteaux, manoirs, logis, la Charente-maritime, Chauray, Patrimoines et Médias, 2008.
Mention : p. 297
ISBD/Commentaire :
Chasseboeuf, Frédéric, Châteaux, manoirs, logis, la Charente-maritime, Chauray, Patrimoines et Médias, 2008.
Annexes
Description du château de Charron par Claude Masse, extrait de son Mémoire sur la carte des environs de Marans qui enferme le pays du troisième carré de la carte généralle de partie du Bas Poitou, d’Aulnis et Saintonge, 1702 (SHD, 1VD 60, pièce 16)
"Le château de Charron qui appartient à M. de Seuil qui est seigneur en cet endroit, est assez beau, le donjon enceint de gros murs de cinq ou six pieds d'épaisseur. La cour est enceinte d'un mur de même, avec un chemin de ronde. Il y a deux côtés de ce château flanqués d'une grosse tour où il y a eu du canon. Les autres tours de l'enceinte sont plus médiocres. La situation de ce château est assez triste, étant environné de tous côtés de marais qui sont inondés partie de l'année, mais la vue est belle."
Galerie d'images 73

Plan du logis et des tours qui le flanquent, en 1996, par B. du Chazaud et J.-M. Pietri.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
Plan de la tour ronde au sud-ouest du logis (par Jean-Claude Bonnin, 1979).
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
Le château de Marans en 1630, gravure par Claude Chastillon.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
Le château de Charron, à droite, sur la carte de la région par Claude Masse en 1701.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Plan des dépendances du château de Charron, appartenant à Mme de Seuil, vers 1815.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
Vue aérienne depuis le sud-ouest vers 1960.
Auteur de l'illustration : Beauvarlet Gilles (reproduction)
Vue aérienne depuis le sud-est vers 1960.
Auteur de l'illustration : Beauvarlet Gilles (reproduction)
La façade orientale du logis vue depuis l'est en 1961.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
L'aile est de communs vue depuis l'ouest en 1996, avant reconstruction.
Auteur de l'illustration : Comte Yannick
La partie sud de la cour vue en direction de l'est en 1996, avant le prolongement sud de l'aile est de communs.
Auteur de l'illustration : Comte Yannick
Partie sud de la façade occidentale et la tour ronde sud-ouest, vues depuis le nord-ouest.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
La façade occidentale du logis et, à gauche, la tour carrée.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Baie à encadrement et appuis moulurés sur l'élévation ouest de la tour carrée.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le mur sud fermant la cour, vu depuis le sud, percé d'un portail.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le bâtiment ajouté en 1996 au sud de l'aile est de communs, vu depuis le sud-ouest.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'ancienne est aile de communs, à l'arrière-plan, prolongée à droite, vers le sud, en 1996.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Fenêtres passantes de la façade orientale : première baie à gauche.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Fenêtres passantes de la façade orientale : deuxième baie à gauche, au-dessus de la porte.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Détail du décor sculpté de la fenêtre passante au-dessus de la porte.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Fenêtres passantes de la façade orientale : deuxième baie à droite.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Fenêtres passantes de la façade orientale : première baie à droite.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Détail du décor de la porte : clé de linteau ornée d'un écusson, d'une étoile et de la date 1596.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Détail du décor de la porte : chapiteau ionique, corniche, volute.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Détail du décor de la porte : interrompant le fronton brisé, un pot avec fruits, masque et draperie.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Détail du décor de la porte : pot avec fruits, tête de lion et draperie.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Détail du décor de la porte : pot avec fruits, masque et draperie.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le côté est de la tour carrée et la tour octogonale vus depuis le nord.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Une des volées droites de l'escalier à l'intérieur du logis.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Le mur noyau de l'escalier, avec son décor de pilastres ioniques.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Maçonnerie (ancienne descente de cave ?) au soubassement de la cage d'escalier.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Passage et porte murée sous l'escalier droit à l'intérieur du logis, en 2002.
Auteur de l'illustration : Comte Yannick
Cheminée de la fin du 16e siècle ou du 17e siècle dans la pièce au rez-de-chaussée à l'extrémité sud du logis.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Salle au sud du premier étage du logis, vue depuis le nord-est en 2002, avec cheminée du début du 18e siècle.
Auteur de l'illustration : Comte Yannick
Cheminée de la fin du 16e siècle ou du 17e siècle au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Poutres dans la pièce au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Niche voûtée en cul-de-four au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Signature de Maurice Bordereau, maître-verrier à Angers, en 1936, au bas d'une des verrières de la chapelle.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'aile nord de communs vue depuis le sud avec, à gauche, l'ancien passage couvert par où on entrait dans le château.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
L'aile nord de communs, vue depuis le nord, avec l'ancienne entrée du château.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis
Baies en plein cintre sur l'élévation nord-est de l'aile nord de communs.
Auteur de l'illustration : Suire YannisLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Charron , rue du Château
Milieu d'implantation: isolé
Cadastre: 1820 A 1289, 2016 AK 85, 86, 88, 89
Plan du logis et des tours qui le flanquent, en 1996, par B. du Chazaud et J.-M. Pietri.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Plan de la tour ronde au sud-ouest du logis (par Jean-Claude Bonnin, 1979).

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière
Le château de Marans en 1630, gravure par Claude Chastillon.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Vendée
Le château de Charron, à droite, sur la carte de la région par Claude Masse en 1701.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Service historique de la Défense
Plan des dépendances du château de Charron, appartenant à Mme de Seuil, vers 1815.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime
Le château sur le plan cadastral de 1820.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime
Vue aérienne depuis le sud-ouest vers 1960.

Beauvarlet Gilles (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière
Vue aérienne depuis le sud-est vers 1960.

Beauvarlet Gilles (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière
Vue aérienne depuis l'est vers 1970.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière
Le château vu depuis le sud-ouest vers 1900.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime
La façade orientale du logis vers 1900.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conseil départemental de la Charente-Maritime
La façade orientale du logis vue depuis l'est en 1961.

Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Collection particulière
L'aile est de communs vue depuis l'ouest en 1996, avant reconstruction.

Comte Yannick
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
La partie sud de la cour vue en direction de l'est en 1996, avant le prolongement sud de l'aile est de communs.

Comte Yannick
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
La tour ronde sud-ouest vue depuis l'ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Partie sud de la façade occidentale et la tour ronde sud-ouest, vues depuis le nord-ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La façade occidentale du logis et, à gauche, la tour carrée.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La tour carrée vue depuis le sud-ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La tour carrée vue depuis l'ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Gargouille en forme de canon, à l'angle de la tour carrée.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Baie à encadrement et appuis moulurés sur l'élévation ouest de la tour carrée.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La chapelle vue depuis le sud-ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Le château vu depuis le sud-est.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Le mur sud fermant la cour, vu depuis le sud, percé d'un portail.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Les armoiries au-dessus du portail sud.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Bouche à feu à côté du portail sud.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Le bâtiment ajouté en 1996 au sud de l'aile est de communs, vu depuis le sud-ouest.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
L'ancienne est aile de communs, à l'arrière-plan, prolongée à droite, vers le sud, en 1996.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La façade orientale du logis vue depuis le sud-est.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La façade est du logis et la cour vues depuis le nord-est.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Fenêtres passantes de la façade orientale : première baie à gauche.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Fenêtres passantes de la façade orientale : deuxième baie à gauche, au-dessus de la porte.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor sculpté de la fenêtre passante au-dessus de la porte.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Fenêtres passantes de la façade orientale : baie centrale.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor sculpté de la fenêtre passante centrale.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Fenêtres passantes de la façade orientale : deuxième baie à droite.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Fenêtres passantes de la façade orientale : première baie à droite.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La porte est et son décor sculpté.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor de la porte : clé de linteau ornée d'un écusson, d'une étoile et de la date 1596.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor de la porte : chapiteau ionique, corniche, volute.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor de la porte : interrompant le fronton brisé, un pot avec fruits, masque et draperie.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor de la porte : pot avec fruits, tête de lion et draperie.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor de la porte : pot avec fruits, masque et draperie.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
La tour octogonale vue depuis le sud.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Le côté est de la tour carrée et la tour octogonale vus depuis le nord.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Une des volées droites de l'escalier à l'intérieur du logis.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Le mur noyau de l'escalier, avec son décor de pilastres ioniques.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Maçonnerie (ancienne descente de cave ?) au soubassement de la cage d'escalier.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Passage et porte murée sous l'escalier droit à l'intérieur du logis, en 2002.

Comte Yannick
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
Cheminée de la fin du 16e siècle ou du 17e siècle dans la pièce au rez-de-chaussée à l'extrémité sud du logis.

Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Salle au sud du premier étage du logis, vue depuis le nord-est en 2002, avec cheminée du début du 18e siècle.

Comte Yannick
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, (c) Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
Cheminée de la fin du 16e siècle ou du 17e siècle au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.

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Poutres dans la pièce au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.

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Niche voûtée en cul-de-four au rez-de-chaussée de la tour ronde sud-ouest.

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Fruits sculptés sur la voûte en cul-de-four de la niche.

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La chapelle et l'aile ouest de communs vues depuis l'est.

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La chapelle, la tour carrée et le logis vus depuis le nord.

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La chapelle vue depuis l'est.

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Les cloches de la chapelle.

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Vue intérieure de la chapelle en direction du nord.

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Le choeur de la chapelle.

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Confessionnal à l'intérieur de la chapelle.

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Une des verrières de la chapelle, mur ouest.

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Signature de Maurice Bordereau, maître-verrier à Angers, en 1936, au bas d'une des verrières de la chapelle.

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Le tabernacle de la chapelle.

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L'aile nord de communs vue depuis le sud avec, à gauche, l'ancien passage couvert par où on entrait dans le château.

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L'aile nord de communs, vue depuis le nord, avec l'ancienne entrée du château.

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Elévation nord-ouest de l'aile nord de communs.

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Baies en plein cintre sur l'élévation nord-est de l'aile nord de communs.

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L'angle nord-ouest des communs vu depuis le nord-ouest.

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Le logis de l'ancienne ferme, au nord-ouest du château, encadré de dépendances, vu depuis le sud-est.

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Dépendance dans le prolongement ouest du logis de la ferme, vue depuis le sud-est.

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Le château vu depuis le sud-ouest.

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